En papillonnant sur le net, je tombe régulièrement sur des illustrations de type "sketchnote" ou "croquinote": exprimer ses idées sous forme de dessins et de mots.
Moi même très "visuelle", je me suis lancée dans mon tout premier sketchnote pour remettre 4 chapitres de 6ièmes au "clair".
La version numérique allégée (avec une Surface)
La version complète sur feuille
Finalement, cela ressemble assez aux fiches de révisions que je préparais à la fac. C'est à améliorer mais comme vous le voyez, pas besoin d'être un artiste pour "gribouiller".
Cela rejoins notre manière de communiquer en SVT, très visuelle (tableau, graphique, schémas, croquis, dessins...)
Pourquoi pratiquer le sketchnote au lieu de prendre des notes ordinaires?
A chaque fois que que l'on voit un mot ou que l'on entend un mot, notre cerveau imagine l'image.
Ici on met ces deux choses ensemble, le cerveau est ainsi plus engagé que lors d'une prise de note habituelle, on se souviendra donc ensuite de plus de détails.
Le sketchnote à la base est bien destiné à la prise de note, il favorise d'ailleurs la concentration. Je n'imagine cependant pas un collégien prendre des notes visuelles pour le moment.
L'idée me semble pourtant plus qu’intéressante pour l'appropriation de la trace écrite.
Un feedback sur le cours ou une partie du cours pour faciliter la compréhension et la mémorisation.
En effet, la traduction visuelle du cours va forcer l'élève à reformuler, simplifier, clarifier. Il fait usage à la fois de son esprit de synthèse tout en laissant place à sa créativité.
La technique m'a séduite. Je suis consciente que certains élèves y seront réceptifs, d’autres moins. Cela reste un outil parmi une palette diversifiée dans laquelle les élèves pourront venir piocher.
Je pense lancer la pratique en classe avec les élèves. Je viendrai faire un retour d'expérience.
En attentant, pour ceux qui souhaitent en savoir plus, voici un blog très complet!
